La consécration d’une nouvelle technologie de soutien aux arbitres au Qatar

Décidément, les amateurs de ballon rond ne sont pas au bout de leurs surprises durant cette dernière édition de la Coupe du monde de football au Qatar. En effet, la compétition a été la consécration d’une nouvelle technologie de la FIFA qui vise à mieux aider les arbitres dans leur prise de décision : le hors-jeu semi-automatisé.

Une suite logique à l’assistance vidéo arbitrage

Plus l’enjeu est grand, plus un match prend une dimension un peu plus élevée. Chaque détail compte, c’est pourquoi, la FIFA a décidé d’introduire, pour la première fois lors de la Coupe du monde 2018 qui s’est déroulée en Russie, l’assistance vidéo arbitrage ou la VAR. Même si au début, cette décision a connu un succès mitigé auprès des fans de football, quatre ans après, on est presque à l’unanimité pour reconnaître sa véritable finalité : réparer les injustices sur tous les plans. Dans cette optique, la FIFA a ainsi introduit cette année le hors-jeu semi-automatisé.

L’aboutissement de 3 années de recherches

La FIFA, en partenariat avec Adidas, des acteurs majeurs tels que le Groupe de travail innovation et excellence et autres fournisseurs de technologie ont œuvré pour l’amélioration de l’arbitrage. Ceci dans le but d’assurer une meilleure fluidité du jeu. Ainsi, après trois années de recherche, la technologie semi-automatisée de détection du hors-jeu a été mise au point et est déjà utilisée au Qatar. Le principe repose sur plusieurs bases : 12 caméras installées sur le toit de chaque stade, 29 points de données qui sont contrôlés 50 fois par seconde pour chaque joueur, un ballon avec capteur d’unité de mesure inertielle (IMU).

Alerte automatique avec animation 3D en soutien

Cette technologie utilise une intelligence artificielle qui alerte automatiquement, et en temps réel, les arbitres. Johannes Holzmüller, directeur d’innovations technologiques du football auprès de la FIFA, a toutefois tenu à préciser que ce n’est pas un système d’arbitrage automatique. En effet, les arbitres de la VAR vont tout de même avoir le contrôle du système, valider les données proposées par l’intelligence artificielle et informer l’arbitre central de leur décision. Ces informations étant appuyées par une animation 3D exhaustive.